La presse

Eclairer notre lanterne

Lorsqu’on la contemple en contre-plongée, on a l’impression d’une sorte de tourbillon. Maxime Seurin, l’auteur de ce somptueux luminaire, l’a logiquement appelée Whisk, « fouetter » en Anglais. Une lampe « poétique qui conserve un confort visuel. Le bois restitue une lumière apaisée », dit-il. Depuis quatre ans, l’architecte lillois imagine des abat-jours en se servant quasi-exclusivement de champs, ces bandes qui recouvrent d’ordinaire les flancs des plans de travail. Résistant à la torsion, ce matériau lui permet toutes les fantaisies. Sa Shell qui s’inspire de la spirale de Fibonacci, donne vraiment le tournis ! Et sa Vortex fait disparaître les lamelles « dans un trou noir formé par la lumière elle-même. » Les créations de Maxime flottent dans l’air. L’enchevêtrement des courbes, la recherche constante de dissymétrie et les jeux de répétitions créent des objets immobiles en mouvement permanent. Comme l’esprit de leur créateur.

Texte : Joffrey Levalleux
02 novembre 2020

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